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La foule et la rupture d'une poutre à l'origine du drame de Stains

Le premier rapport sur l'accident qui a coûté la vie à un enfant pointe la surcharge de la salle de prière. Des perquisitions sont en cours, dans le cadre d'une enquête pour "homicides involontaires et blessures involontaires". Selon le maire de Stains, l'immeuble avait été agrandi sans autorisation et les services de la ville avaient transmis l'information à la justice.
Article rédigé par Alexandre Chassignon
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Franceinfo (Franceinfo)

Les gardes à vue du pasteur et du gérant de la société immobilière
propriétaire des lieux on été prolongées. Anne Kostomaroff, procureur
adjoint de la République de Bobigny, a annoncé pour demain l'ouverture
d'une information judiciaire pour "homicides involontaires et blessures
involontaires".

Des dizaines de personnes dans 30m²

Selon la première expertise, le plancher d'une trentaine de mètres carrés s'est effondré "à la suite de la rupture d'une poutre maîtresse" pas  supporté la charge. En effet, des dizaines de personnes (selon certains témoins, jusqu'à une centaine) participaient à la messe pascale au moment de l'accident.

Le maire (PC) de Stains, Michel Beaumale, a assuré au parisien.fr que les services de la ville avaient constaté l'ajout d'un étage au bâtiment en 2008, sans permis de construire. Toujours selon l'élu, un procès-verbal a alors été dressé, mais le propriétaire n'a pas régularisé la situation. La ville aurait alors transmis le dossier au procureur de Bobigny. Le parquet ne confirme pas ces informations.


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