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La ceinture d'explosifs, nouvelle arme pour les auteurs de hold-ups ?

Un employé d'une société de transport de fonds a été victime d'un chantage ce matin, à Colombes dans les Hauts de Seine : agressé et contraint de mettre une ceinture d'explosifs autour de la taille. Les agresseurs lui réclamaient 600.000 euros. En fait, la ceinture d'explosifs était factice.
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Les agresseurs seraient allés chercher l'employé de la Brink's à son domicile très tôt ce matin, et l'auraient forcé à mettre une ceinture d'explosifs autour de la taille. Une ceinture de type militaire comprenant des blocs et un téléphone portable.
_ Les agresseurs auraient alors menacé de déclencher les explosifs, si leur victime ne ramenait pas 600.000 euros.

Mais l'employé de la société de transport de fonds n'a pas perdu son sang-froid : au lieu d'aller chercher l'argent, il a prévenu la police, avant de se réfugier dans le bois de Boulogne, où des démineurs ont aménagé un périmètre de sécurité.
_ Après examen, la ceinture s'est révélée factice : les blocs censés être des explosifs étaient faits... de pâte a modeler.

La brigade de répression du banditisme (BRB) semble malgré tout prendre l'affaire très au sérieux, car il y a dix jours, un chantage similaire a été exercé contre un autre dabiste, toujours dans les Hauts-de-Seine. Sous la menace, l'employé avait ramené près de 250.000 euros à ses agresseurs.

Elodie Gueguen

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