L'affaire Pérol classée sans suite
L'enquête préliminaire ouverte le 1er avril dernier par le parquet de Paris n'a donc rien donné. Elle avait été initiée à la suite de quatre plaintes des syndicats Sud et CGT des Caisses d'Epargne et des associations Anticor et Contribuables associés.
Selon les plaignants, François Pérol s'était rendu coupable du délit de " prise illégale d'intérêt " en ayant piloté la fusion de la Banque populaire et de la Caisse d'Epargne, alors qu'il était secrétaire général adjoint de l'Elysée.
Mais après que ce dernier a été entendu par les policiers de la Brigade financière, le parquet a considéré qu'aucune charge ne pouvait être retenue contre lui. "Un conseiller de l'Elysée, fût-il secrétaire général adjoint, n'a pas de délégation de pouvoir distincte des fonctions présidentielles et donc n'a pas le contrôle de la signature ni de la surveillance d'opérations au sens de la prise illégale d'intérêt", indique-t-on de source judiciaire.
Cécile Mimaut, avec agences
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