Cet article date de plus de six ans.

Nice : Patricia Dagorn, la veuve noire, jugée pour assassinat et empoisonnement

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Nice : Patricia Dagorn, la veuve noire, jugée pour assassinat et empoisonnement
Nice : Patricia Dagorn, la veuve noire, jugée pour assassinat et empoisonnement Nice : Patricia Dagorn, la veuve noire, jugée pour assassinat et empoisonnement (France 3)
Article rédigé par France 3
France Télévisions

C'est via des petites annonces qu'elle contactait des hommes âgés. Patricia Dagorn, surnommée l'empoisonneuse de la Riviera ou encore la veuve noir, est jugée toute la semaine à Nice (Alpes-Maritimes). Elle est cette fois accusée d'assassinat et d'empoisonnement.

Patricia Dagorn, 57 ans, a fréquenté plusieurs retraités pour obtenir une partie de leur héritage. C'est en tout cas ce qu'affirme Robert Vaux, 91 ans. Pendant trois mois, il vit avec Patricia Dagorn, de 31 ans sa cadette. Jusqu'au jour où il tombe gravement malade, et la soupçonne de l'avoir empoisonné au valium. Incarcérée depuis 2012 pour des faits d'escroquerie, Patricia Dagorn comparaît ce lundi 15 janvier à Nice (Alpes-Maritimes) pour assassinat et empoisonnement sur quatre hommes âgés, dont deux sont morts dans des conditions suspectes.

"Besoin frénétique de trouver de l'argent"

Mais depuis le début de l'affaire, son avocat nie l'intégralité des charges et parle d'un manque de preuves flagrant. Ce matin, son fils Guilhem évoque une femme obsédée par l'argent. "Quand j'ai entendu parler de cette histoire, je n’ai presque pas été étonné", confie-t-il au micro d'Europe 1. "Il y a quelque chose qui a déclenché en elle ce besoin frénétique de trouver de l'argent, et apparemment, ça n'a jamais été une idée dans sa tête de travailler pour gagner cet argent. J'en suis même venu à me demander si elle n'avait pas fait des études de droit pour améliorer ses compétences en escroquerie." À Nice, le procès de cette femme de 57 ans devrait durer jusqu'à jeudi.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.