Metz : un adepte de la pêche à l'aimant condamné pour vol de découvertes archéologiques

Après avoir publié des vidéos de pêche à l'aimant sur les réseaux sociaux, la direction régionale des affaires culturelles a découvert que l'homme n'avait aucune autorisation pour cette pratique et qu'il revendait certaines de ses prises.
Article rédigé par franceinfo - Avec France Bleu Lorraine Nord
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Un homme qui pêche à l'aimant dans un canal. Photo d'illustration. (THIERRY GACHON / MAXPPP)

Le tribunal correctionnel de Metz a condamné, jeudi 18 janvier, un homme de 32 ans à quatre mois de prison avec sursis et 2 000 euros d'amende, indique France Bleu Lorraine Nord. Le père de famille mosellan a été reconnu coupable d'exécution de fouilles archéologiques sans autorisation et de vol de découvertes archéologiques après avoir publié des vidéos de pêche à l'aimant sur les réseaux sociaux.

Le Messin s'était fait connaître sur Instagram et YouTube pour sa pratique de la pêche à l'aimant. Ces vidéos ont suscité la curiosité de la direction régionale des affaires culturelles (Drac), qui a mené une enquête et a découvert que le pêcheur à l'aimant n'a aucune autorisation pour cette pratique et qu'il revend certaines de ses découvertes sur les réseaux.

Pourtant, dans ses vidéos, l'homme assure que la pêche à l'aimant est avant tout à visée écologique. Dans une vidéo publiée en 2019, il explique avoir repêché "deux panneaux, deux grandes barrières, des plaques d'égout" mais dans ses filets, il retrouve aussi des pièces de monnaie, des bijoux anciens, des munitions, de vieux pistolets et même des coffres-forts, rapporte France Bleu Lorraine Nord. Lors des perquisitions menées à son domicile, un détecteur de métaux et plus de 1 000 objets ont été retrouvés par les enquêteurs, pour un montant estimé à 2 250 euros.

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