Le procès des fausses étiquettes de Romanée-Conti s'ouvre à Dijon
Le procès des fausses étiquettes de Romanée-Conti collées sur des bouteilles de vins bon marché s'ouvre devant le tribunal correctionnel de Dijon ce mercredi. Le préjudice de cette escroquerie s’élève à près de 2 millions d’euros.
Ils vendaient des bouteilles de piquette au prix des grands crus : le procès des fausses étiquettes de Romanée-Conti devant le tribunal correctionnel de Dijon s’ouvre ce mercredi, nous apprend France Bleu Bourgogne.
Les vraies bouteilles se vendent à environ 9 000 euros
Deux Italiens avaient été arrêtés en 2013, et un Russe, un peu plus tard. Ils sont soupçonnés d’avoir collé de fausses étiquettes du célèbre vin Romanée-Conti sur des bouteilles de piquette. Les véritables bouteilles de ce domaine de Bourgogne se vendent à environ 9 000 euros.
Le préjudice de cette escroquerie s’élève à près de 2 millions d’euros. Le prévenu russe est jugé pour 42 infractions dont exportation, importation et vente de contrefaçon.
Déjà condamnés en Suisse pour les mêmes faits
Les deux Italiens avaient reconnu avoir fabriqué les fausses étiquettes mais avaient déjà été condamnés en Suisse pour les mêmes faits. En Europe, il est impossible de condamner deux fois une personne pour les mêmes faits, rappelle France Bleu Bourgogne.
L’avocate du domaine Romanée-Conti va réclamer 300 000 euros d’indemnités au titre du préjudice d’image.
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