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"Grotte sanglante" de Sète : le procès s'est ouvert à la cour d'assises de l'Hérault

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"Grotte sanglante" de Sète : le procès s'ouvre ce lundi à la cour d'assises de l'Hérault
"Grotte sanglante" de Sète : le procès s'ouvre ce lundi à la cour d'assises de l'Hérault "Grotte sanglante" de Sète : le procès s'ouvre ce lundi à la cour d'assises de l'Hérault (France 3)
Article rédigé par France 3 - J-P. Faure, S. Janneau
France Télévisions

Le procès de l'affaire de la "grotte sanglante" de Sète s'est ouvert lundi 18 janvier devant la cour d'assises de l'Hérault. En 2014, le corps d'un homme à moitié carbonisé avait été retrouvé au fond d'une galerie.

Dans une galerie creusée sous le mont Saint-Clair (Hérault), le 17 juillet 2014, la police de Sète a fait une macabre découverte : le cadavre d'un homme, recroquevillé, le visage masqué par une cagoule, gisait à une centaine de mètres de l'entrée. "Nous retrouvons, premièrement, des traces d'un coup de feu à la tête. Deuxièmement, des traces de carbonisation d'une partie du corps. Troisièmement, des traces de liens qui ont pu l'entraver", déclarait Christophe Barret, procureur de la République de Montpellier, en 2016.

Les accusés risquent la perpétuité

L'homme, rapidement identifié, est Patrick Isoird, 49 ans, un Sétois qui travaillait à l'hôpital de la ville. Il était recherché depuis quatre semaines. Selon le service régional de police judiciaire (SRPJ), il s'agirait d'un guet-apens imaginé par un coiffeur de 49 ans, Rémi Chesne. Ce dernier se serait servi d'une jeune femme, Audrey Louvet, pour entraîner la victime à l'intérieur de la galerie. L'individu aurait voulu se venger, plusieurs années plus tard, d'une brève liaison qu'aurait eue son épouse avec Patrick Isoird. Depuis le début de l'affaire, Rémi Chesne nie en bloc toute implication. Audrey Louvet est, quant à elle, poursuivie pour complicité d'assassinat. Si elle reconnaît sa participation, elle dit aussi ne pas avoir été mise au courant du scénario funèbre. Les accusés, dont le procès s'est ouvert lundi 18 janvier à la cour d'assises de l'Hérault, risquent la perpétuité. 

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