Georges Tron : un procès sous tension
Le procès de Georges Tron a débuté ce mardi 12 décembre. L'ancien secrétaire d'État et maire de Draveil (Essonne) est jugé pour viol et agression sexuelle en réunion.
Georges Tron a-t-il violé des jeunes femmes qu'il avait embauchées dans sa mairie de Draveil (Essonne) ? Alors que le procès a débuté ce mardi 12 décembre à Bobigny (Seine-Saint-Denis), le maire de Draveil (Essonne) plaide non coupable et son avocat maître Éric Dupont-Moretti a rappelé que Georges Tron avait bénéficié d'un non-lieu lors de l'instruction. "On met en exergue les mensonges des plaignantes et leur mobile financier : 300 000 euros" a-t-il déclaré.
L'ex-adjointe à la culture également poursuivie
Les deux plaignantes, Éva Loubrieu et Virginie Faux, ont toutes les deux été employées à la mairie de Draveil. Elles ont toutes les deux raconté en détail les séances de massage des pieds prétendument thérapeutique, que leur imposait Georges Tron. L'ancienne adjointe à la culture et maîtresse de Georges Tron, Brigitte Gruel, est également poursuivie. Elle est accusée d'avoir été une rabatteuse de filles pour son amant. Le procès est prévu jusqu'au vendredi 22 décembre. Georges Tron et Brigitte Gruel encourent une peine maximale de 20 ans de prison.
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