À Quimper, 300 personnes manifestent pour défendre des militants syndicaux convoqués en garde à vue après avoir envahi l'ARS

En septembre dernier, ces défenseurs des urgences de l'hôpital de Carhaix avaient envahi l'ARS et retenu sa directrice générale pendant plusieurs heures.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Tag de soutien à l'hôpital de Carhaix. (AURELIE LEGAIN / RADIOFRANCE)

Plus de 300 personnes ont manifesté, mercredi 22 mai à Quimper, en soutien à la dizaine de militants syndicaux convoqués en garde à vue au commissariat après avoir envahi l'Agence régionale de santé mi-septembre, rapporte France Bleu Breizh Izel. Le 14 septembre dernier, ces défenseurs des urgences de l'hôpital de Carhaix avaient envahi l'ARS et retenu pendant plusieurs heures la directrice générale de l'ARS lors d'une réunion sur l'avenir de l'établissement.

Après cet envahissement, ils ont reçu des convocations au commissariat, sous le régime de la garde à vue. Ces dernières s'enchaînent depuis la mi-mai et à chaque garde à vue, des habitants de Carhaix, des syndicalistes et des usagers de l'hôpital se rassemblent pour soutenir les militants. Mercredi, trois étaient convoqués, dont les "leaders", comme Thomas Bourrhis, le secrétaire général de la CGT au CHU de Brest.

"Ce qui pour moi était le plus choquant, c'est qu'on prend nos empreintes, notre ADN, on est pris en photo, donc on est fichés. C'est ça qui est le plus choquant pour des soignants", a confié à France Bleu Caroline Tromeur, ergothérapeute et secrétaire générale de la CGT de Carhaix. Arrivée à 9h au commissariat, elle en est ressortie à 10h20. Elle s'est sentie "un peu dégradée, salie, comme si on était des criminels." La CGT et la CFDT demandent l'arrêt des poursuites judiciaires.

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