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Julien Dray porte plainte une nouvelle fois

L'avocat du député socialiste de l'Essonne, Julien Dray a annoncé qu'il allait porter plainte une nouvelle fois, en diffamation cette fois. Il conteste les informations publiées ce matin dans la presse. Elles détaillent l'utilisation et les destinataires présumés des opérations financières suspectes qui valent à Julien Dray de se retrouver au centre d'une enquête.

franceinfo

Radio France

Publié le 01/11/2011 23:00 Mis à jour le 02/05/2014 11:38

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Et de deux. Face aux informations sorties ce matin dans Le Parisien et dans le Canard enchaîné, le député de l'Essonne a une nouvelle fois choisi la contre-attaque. Son avocat, Me Léon-Lef Forster, a annoncé qu'il allait déposer une plainte en diffamation. Il estime “particulièrement étrange que l'on porte atteinte publiquement à l'intimité des relations privées de M. Dray (comptabilité personnelle de M. Dray, ndlr) dont les enquêteurs peuvent constater et vérifier qu'elles ne sont marquées par le sceau d'aucune ambiguïté”.

C'est donc la seconde plainte que dépose le député socialiste de l'Essonne. La première, pour violation du secret professionnel, vise ceux qui auraient informé la presse des perquisitions réalisées vendredi dernier aux domiciles de Julien Dray.

Ce matin, le quotidien Le Parisien est revenu le rapport de Tracfin, l'organisme chargé du contrôle des mouvements de fonds au ministère des Finances, dont les principaux points ont été révélés par Le Monde.
_ Le quotidien cite les noms de certains bénéficiaires présumés du système qui se serait mis en place aux dépends des associations Les parrains de SOS racisme et la Fidl.“ Tous les éléments fournis par le quotidien Le Parisien ne sont en aucune façon des nouveautés. Ils ont été évoqués, dés le début, par les enquêteurs et il était clairement entendu que M. Julien Dray pourrait s'expliquer devant eux sur tous ces points recueillis par Tracfin”, démine Léon-Lef Forster.

Le Canard Enchaîné, lui, revient sur le détail des dépenses somptuaires qu'auraient effectué le député : montres de luxe (200.000 euros en trois ans), suites dans de grands hôtels, costumes sur mesure, et chaussures Berlutti

Grégoire Lecalot, avec agences