"Johnny n'a pas respecté le repos et l'alitement prescrits", selon le Dr Delajoux
Le Docteur Delajoux concède avoir lu une seule critique à son endroit dans le rapport des experts mandatés par la justice : "un défaut d'information", qu'il conteste fermement.
Le document de 88 pages, en effet, affirme que l'opération fut "justifiée et conforme aux règles de l'art", contrairement "au suivi et à la surveillance
postopératoires". Concrètement, pendant l'opération du chanteur, celui-ci aurait été victime "d'une brèche durale", un évènement suffisamment fréquent pour ne pas être considéré comme un accident médical, mais qui nécessite un alitement de 48 heures pour favoriser la cicatrisation.
"L'information a été complète, totale et même exhaustive, plus que pour un patient normal".
Selon le Docteur Delajoux, malgré les recommandations, Johnny n'en aurait fait qu'à sa tête. Lors de la première intervention, il aurait quitté la clinique trop tôt, sans prévenir personne. Et après la seconde -la pose de points de suture- , il n'aurait "pas respecté la prescription d'un repos strict allongé de 48 heures".
"Rien ne permet en France de retenir un patient contre son gré", précise le Docteur Delajoux. Reconnaissant en outre que Johnny était un patient "un peu particulier".
"On revient de loin. J'étais le boucher. On me reproche maintenant de juste l'avoir mal informé".
Le Docteur Delajoux espère donc évacuer ces dernières critiques. Il dit espérer avoir l'occasion de se défendre devant une juridiction civile. Selon lui, l'affaire pourrait durer "cinq à six ans". "Il y a beaucoup de parties en jeu, beaucoup d'assureurs, une petite dizaine...", précise-t-il. Les problèmes de santé de la star, en décembre dernier, avaient conduit à l'arrêt prématuré de son "Tour 66", présenté comme la dernière tournée du chanteur.
Cécile Quéguiner, avec agences
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.