Joggeuse disparue : garde à vue prolongée pour l’homme arrêté jeudi matin
La garde à vue de cet homme a été prolongée parce qu’il y a de nombreuses vérifications à faire. En particulier autour de la voiture de cet homme, interpellé chez lui, dans un village proche de Bouloc (Haute-Garonne), jeudi mati à 6 heures. Le jour où Patricia Bouchon aurait eu 50 ans.
_ Son domicile a été perquisitionné et des prélèvements ont été effectués par les enquêteurs, qui attendent à présent des retours d’analyses.
"Rien ne permet d'aller à des conclusions pour l'instant", déclarait jeudi soir le procureur de Toulouse, Michel Valet. Il n'est même "pas souhaitable" de parler de lui comme d'un suspect, a-t-il ajouté. L'homme n’est d’ailleurs pas connu des services de police.
_ Une première garde à vue, d’un autre homme, le 25 février dernier, n’avait rien donné.
Vu sur le lieu de la disparition
Reste que cet homme aurait été vu dans les environs, le jour de la disparition de la joggeuse et au moment des faits.
Patricia Bouchon, mère de famille et secrétaire dans un cabinet d’avocats, avait quitté la maison familiale le 14 février vers 4h30 pour aller faire son jogging, comme tous les matins avant l’aube, sur les routes de campagne autour de Bouloc.
Elle n’est jamais réapparue.
Sur les lieux de sa disparition, les gendarmes ont retrouvé des traces de sang, dont une, plus importante, indique que la disparue a perdu beaucoup de sang.
_ Pour les enquêteurs, il ne fait aucun doute que Patricia Bouchon a été victime de violences, mais ils ne savent pas de quelle nature. L’information judiciaire a été ouverte contre X pour "meurtre".
Une cellule d’enquête de la gendarmerie se consacre exclusivement à cette affaire.
Gilles Halais, avec agences
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