Jeune motard tué à Bagnolet : l’enquête technique écarte la bavure
L’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) est formel, à l’issue de l’enquête technique confiée par le parquet de Bobigny : la voiture de police n’a pas heurté le jeune motard de 18 ans, décédé la semaine dernière à Bobigny (Seine-Saint-Denis). "Aucun élément matériel ne permet d'étayer l'hypothèse selon laquelle il y aurait eu contact entre la motocyclette et l'un ou l'autre des deux véhicules de police placés sous scellés", confirme le Parquet de Bobigny
Ces conclusions viennent infirmer les témoignages de certains jeunes, indiquant que le motard avait été poussé par les forces de l’ordre. Et confortent les résultats de l’autopsie du corps du jeune homme, lequel a succombé à un traumatisme thoracique après avoir violemment heurté des barrières métalliques. Le médecin légiste n’a détecté aucune autre lésion.
L’Inspection générale des services (IGS, la "police des polices") poursuit en parallèle une autre enquête pour déterminer les circonstances exactes du drame survenu le 9 août dernier (lire notre article ci-dessous), alors que le jeune motard tentait d’échapper à un contrôle de police. La soirée avait été émaillée d’incidents violents dans la ville entre les forces de l’ordre et des jeunes de la cité d’où était originaire la victime.
Gilles Halais, avec agences
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