Jean-Marc Rouillan d'Action Directe, en route vers la semi-liberté
Ce n'est pas la première fois qu'il obtient un régime de semi-liberté à Marseille. De novembre 2007 à octobre 2008, il était sorti mais dormait et passait ses week-ends en prison. Un régime suspendu, après avoir déclaré dans l'Express qu'il ne "crachait" pas sur son passé à la tête d'Action Directe.
Après cet épisode et près d'un quart de siècle derrière les barreaux, le voilà qui recouvre un semblant de liberté. Il sera placé sous bracelet électronique, ce qui lui permettra de travailler pour la maison d'édition marseillaise Agone et de vivre dans l'appartement que son employeur met à sa disposition. Après une année à ce régime, il pourra demander une libération conditionnelle.
Jean-Marc Rouillan était le dernier du groupuscule d'extrême gauche à être incarcéré. Deux autres membres du noyau dur d'Action directe, Nathalie Ménigon et Georges Cipriani, sont en liberté conditionnelle. La première vit dans un petit village de Haute-Garonne. Le second travaille pour la Banque alimentaire à Strasbourg. Joëlle Aubron enfin, qui avait bénéficié elle en 2004 d'une suspension de peine pour raison médicale, est morte en 2006.
Tous les quatre avaient été arrêtés en février 1987 et condamnés à la réclusion criminelle à la perpétuité, notamment pour les assassinats de rené Audran et Georges Besse en 1985 et 1986.
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