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"Je n'ai rien à me reprocher" : Jean-Noël Guérini contre-attaque

"{Je suis frère de, donc forcément coupable. Je porte en moi un délit de patronyme : ça suffit !}" Jean-Noël Guérini, le sénateur et président PS du conseil général des Bouches-du-Rhône, mis en cause dans une affaire de fraude dans laquelle son frère est écroué, a contre-attaqué hier soir devant une foule de militants. Il a dénoncé des "{amalgames, contre-vérités, diffamation}" et répété n'avoir "{absolument rien à se reprocher}", alors que la retranscription confondante d'une écoute téléphonique est publiée depuis hier sur internet.

franceinfo

Radio France

Publié le 01/11/2011 23:00 Mis à jour le 02/05/2014 08:57

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C'est le site de France 3 Alpes-Provence qui publie la retranscription de cette conversation téléphonique supposée entre Jean-Noël Guérini et son frère Alexandre, homme d'affaires, mis en examen pour blanchiment, abus de biens sociaux, détournement de fonds et de biens publics et corruption active.
_ Selon le verbatim publié, le sénateur socialiste aurait prévenu son frère en avril "qu'une enquête préliminaire sera

L'homme fort du PS dans les Bouches-du-Rhônes dénonce une campagne politico-médiatique visant à "salir et détruire" sa réputation. Il a annoncé avoir porté plainte pour "violation et recel du secret de l'instruction". Objectif : découvrir la source de ces fuites dans le presse.

L'affaire avait commencé début 2010, par l'ouverture d'une enquête préliminaire à Marseille, sur la base d'un courrier anonyme adressé au procureur de la république qui dénonçait un "système" Guérini. Elle a abouti à une information judiciaire pour malversations présumées dans l'attribution de marchés publics. Alexandre Guérini, qui dirige une société de traitement des déchets qui exploite plusieurs décharges du département, a été mis en examen et écroué en décembre.

Cécile Quéguiner, avec agences