Intervention du RAID à Toulouse : les réactions
Cécile Duflot a été l'une des premières à réagir, sur son compte Twitter.
Le choc du petit matin. Le dégoût, le chagrin et un vertige amer qui coule dans les veines.
— Cécile Duflot (@CecileDuflot) March 21, 2012
Marine Le Pen : interrogée par nos confrères d'i-Télé, la candidate du Front National a appelé à ne pas faire d'amalgames entre musulmans et "djihadistes" . Elle dénonce toutefois "l'avancée du fondamentalisme" .
François Bayrou, invité de France Info ce matin, évoque un sentiment de "soulagement" . Le candidat du Modem estime qu'"il y a beaucoup de violence, de radicalité, avec le risque d'importer dans la société française des conflits qui devraient nous être étrangers" .
Remercions les forces de police et de renseignements pour la qualité de leur travail http://t.co/jKEC4p1E @FranceInfo #Toulouse CM
— François Bayrou (@bayrou) March 21, 2012
Dalil Boubakeur , recteur de la Grande mosquée de Paris, appelle lui à "ne pas faire d'amalgame" entre l'affaire de Toulouse et "la religion musulmane, à 99% pacifique, citoyenne, responsable, non violente et tout à fait intégrée" .
Jean-François Copé a salué une "opération conduite de manière très remarquable ", selon des participants à la réunion hebdomadaire du bureau politique de l'UMP. Le secrétaire général de l'UMP a salué encore "l'action du président de la république et du ministre de l'Intérieur ".
Hollande "suit l'opération minute par minute"
François Hollande , par la voix de Manuel Valls, dit suivre "attentivement, minute par minute, l'opération en cours pour maîtriser l'auteur présumé des tueries " de Toulouse et Montauban. Il "aura l'occasion de s'exprimer dans la journée ".
Jean-Luc Mélenchon a estimé que "le premier devoir " était désormais de "lutter contre les assimilations et stigmatisations haineuses à qui cette situation pourrait servir de prétexte ".
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Dalil Boubakeur* , le recteur de la Mosquée de Paris : "Qu'il y ait encore en 2012 des éléments qui au nom de la sainte religion s'érigent en exécuteurs infâmes et criminels ! Nous sommes inquiets.* "
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Gilles Bernheim* , le grand rabbin de France, à l'Elysée : "Notre présence musulmans et juifs ici a pour volonté de marquer notre amitié et notre fraternité en temps d'épreuve. Notre amitié et notre souci d'éviter tout amalgame resserre les liens entre nos communautés* ".
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