Cet article date de plus de quatre ans.

Info franceinfo Rhône : un homme interpellé pour vol de matériel vidéo à l'université Lyon 1, un arsenal découvert chez lui

C'est lors de la perquisition chez cet employé de l'Education nationale, suspecté d'avoir commis plusieurs vols au pôle scientifique du campus de LyonTech-la Doua, que les enquêteurs ont découvert un impressionnant stock d'armes.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1 min
Villeurbanne, en région Auvergne-Rhône-Alpes. (GOOGLE MAPS)

Un homme de 55 ans a été placé en garde à vue mercredi 21 août au commissariat de Villeurbanne, près de Lyon, (Rhône) pour vol de matériel vidéo et détention d'armes, a appris franceinfo jeudi de sources concordantes. Selon une source policière, cet employé de l'Éducation nationale était suspecté d'avoir commis plusieurs vols au pôle scientifique du campus de LyonTech-la Doua, qui dépend de l'université Lyon 1. C'est lors de la perquisition chez lui que les enquêteurs ont découvert un impressionnant stock d'armes.

Un arsenal découvert chez lui

C'est une plainte du responsable sécurité du pôle scientifique qui a déclenché l'enquête. Les policiers ont pu exploiter les vidéos de surveillance du site et ainsi identifier un homme, suspecté d'être responsable des vols de matériel vidéo. Le préjudice est estimé à plus de 25 000 euros. Ils ont alors mené une perquisition au domicile du suspect, mercredi à 6 heures du matin, en son absence mais en présence d'un démineur. Ils ont retrouvé tout le matériel vidéo.

Les enquêteurs ont aussi retrouvé tout un arsenal : dix revolvers, trois carabines, cinq pistolets automatiques, dix fusils à pompe, 188 kilos de cartouches, 147 kilos d'étuis de cartouche, 47 kilos d'ogives, et près de 2 kilos de poudre. L'homme, qui possédait une autorisation de détention d'armes, s'est rendu de lui-même au commissariat de Villeurbanne, mercredi après-midi, où il a été placé en garde à vue. Il était connu des services de police mais inconnu des services de renseignement.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.