Inéligibilité et prison avec sursis requis contre les Tiberi
Après un mois de procès, le ministère public a demandé un an de prison avec sursis, 10.000 euros d'amende et cinq ans d'inéligibilité et de privation de droit de vote pour l'ancien maire de Paris Jean Tiberi. Contre son épouse, Xavière, sont réclamés dix mois de prison avec sursis, 5.000 euros d'amende et cinq ans d'inéligibilité et de privation de droit de vote.
Pour sept autres prévenus, des proches collaborateurs de Jean Tiberi, le parquet réclame des peines allant de simples amendes à de la prison avec sursis assortie d'inéligibilité.
Le jugement sera mis en délibéré après les plaidoiries de la défense, qui débutent demain et dureront plusieurs jours. Il est attendu aux environs de l'été prochain, plus de douze ans après l'ouverture de l'information judiciaire.
La semaine dernière, Jean Tiberi, toujours maire UMP du Ve, a admis pour la première fois l'existence de la fraude électorale ayant consisté à inscrire des électeurs factices par milliers dans l'arrondissement, tout en assurant qu'il n'y était pour rien.
Cette affaire ouverte en 1997 avait en son temps menacé le plus haut niveau du pouvoir lorsque Jacques Chirac, mentor de Jean Tiberi et maire de Paris de 1977 à 1995, était à l'Elysée.
Anne Jocteur Monrozier, avec agences
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