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Indre : la demande de libération conditionnelle de Jean-Claude Romand, reportée fin septembre, sera finalement examinée mardi matin

Jean-Claude Romand avait été condamné en 1996 à la réclusion criminelle à perpétuité pour le meurtre de cinq membres de sa famille.

Article rédigé par franceinfo - avec France Bleu Berry
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Jean-Claude Romand le 25 juin 1996 devant la cour d'assises de Bourg-en-Bresse. (PHILIPPE DESMAZES / AFP)

L'audience du tribunal d'application des peines examinera la demande de libération conditionnelle de Jean-Claude Romand mardi 20 novembre à 10 heures, à la maison centrale de Saint-Maur, dans l'Indre, rapporte France Bleu Berry, confirmant une information d'Europe 1.

L'audience était initialement prévue le 18 septembre, comme l'avait révélé France Bleu Berry, mais elle avait été reportée parce qu'il restait "un point à vérifier", avait alors précisé l'avocat de Jean-Claude Romand.

Projet de réinsertion

Celui qui se faisait passer pour un brillant médecin de l'Organisation mondiale de la santé a tué sa femme, ses deux enfants et ses deux parents dans l'Ain et le Jura en janvier 1993, alors que ses proches étaient sur le point de découvrir qu'il était en réalité sans emploi. Il a été condamné en juin 1996 à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une peine de sûreté de 22 ans.

Jean-Claude Romand, âgé aujourd'hui de 64 ans, est incarcéré à la maison centrale de Saint-Maur, dans l'Indre. Le projet de réinsertion de Jean-Claude Romand serait très avancé, a révélé France Bleu Berry en septembre. Il aurait trouvé un logement, un travail et donnerait des garanties de réinsertion sur le plan financier.

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