Patrouilleurs : en première ligne sur les routes
Le personnel d'autoroute le plus exposé : les patrouilleurs. Ce sont eux qui interviennent directement sur les voies. Un métier à risque : l'an dernier, il y a eu 124 accidents, un chiffre en constante augmentation.
Ils sont les anges gardiens de la route, mobilisés jour et nuit. Au moindre accident, au moindre obstacle dangereux, ces gilets jaunes sont en première ligne. Quelles sont les règles et les risques du métier de patrouilleur ? Dans sa fourgonnette, Jean-Marc Grivot est l'une de ces sentinelles à l'affût. Sa journée commence, il doit récupérer des équipements sur le bord de l'autoroute A1. "Il y a un poids lourd qui est tombé en panne ce matin et qu'un de mes collègues a balisé, et je vais ramasser les cônes. Le poids lourd est parti, ça a été réparé."
1 800 euros nets par mois, sans prime de risque
C'est une opération plutôt simple, près d'une barrière de péage. Mais pour ce patrouilleur payé 1 800 euros nets par mois sans prime de risque, elle doit durer le moins longtemps possible. "On se fait peur parfois, parce que le temps de les ramasser, les poids lourds nous rasent, ils passent près!", relate-t-il. Depuis quelques mois, tous les patrouilleurs redoublent de vigilance, car sur certains tronçons, le nombre de fourgonnettes percutées par des automobilistes a presque doublé en six mois. Pour Jean-Marc, cette augmentation s'explique par les excès de vitesse sur les zones de chantier et l'utilisation des téléphones portables au volant.
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