Après un incident en Corse, tous les Canadair de France restent cloués au sol
Après l'immobilisation d'un appareil sur une piste d'aéroport, une enquête a été ouverte pour déterminer s'il fallait contrôler le train d'atterrissage des douze Canadair en France.
Tous les avions Canadair sont immobilisés jusqu'à nouvel ordre, annnonce la Sécurité civile, mardi 2 août. La veille, l'un de ces appareils de lutte contre les incendies est resté immobilisé sur la piste de l'aéroport d'Ajaccio (Corse-de-Sud), après la rupture du train atterrissage. Dans la foulée, une enquête a été ouverte, afin de savoir s'il fallait inspecter les douze avions de ce type en France.
"Le bureau enquêtes accidents de la Défense, compétent pour les aéronefs d'Etat (...) a déclenché une investigation", explique la Sécurité civile, dans un communiqué. En parallèle une enquête technique est conduite en lien avec le constructeur de l'avion, l'entreprise canadienne Bombardier". Les analyses devraient durer environ 48 heures.
Suspension temporaire de l’exploitation de la flotte des Canadairs CL 415 de la Sécurité civile #incendies pic.twitter.com/wo2a8mti4v
— Ministère Intérieur (@Place_Beauvau) 2 août 2016
Des solutions de repli en cas d'incendie
Si des inspections ont lieu sur l'ensemble des douze Canadair de France, leur durée peut être variable "selon la nature du problème détecté et le protocole retenu", a précisé la Sécurité civile. Plus tôt dans la journée, un porte-parole de la Sécurité civile a indiqué que "la société qui fait la vérification et le suivi" des appareils, Sabena Technics, avait demandé l'inspection de tous les appareils avant de nouveaux vols.
En attendant le retour des Canadairs, les "moyens au sol" vont être renforcés et les autres avions bombardier d'eau vont faire l'objet "d'un emploi avisé", précise la Sécurité civile, qui dispose de huit Tracker et de deux avions gros porteurs de type Dash 8. Mais comme le rappelle France 3 Corse ViaStella, deux Tracker ont subi des avaries en vol lors d'une intervention, dimanche. En cas de coup dur, la France pourrait donc recourir "aux moyens aériens d'autres pays européens".
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