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Incendie dans la gendarmerie de Meylan : "L'objectif était de tuer des gendarmes et leurs familles", selon le maire

Jean-Philippe Blanc, maire de Meylan (Isère), a expliqué, vendredi sur franceinfo, que l'incendie qui a touché la gendarmerie de sa commune a été l'œuvre "d'un véritable petit groupe terroriste".

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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La gendarmerie nationale de Meylan (Isère) a été touchée par un incendie volontaire dans la nuit du 25 au 26 octobre 2017. (MAXPPP)

Il n'y a "aucun doute sur le caractère criminel" de l'incendie qui a frappé la gendarmerie de Meylan dans l'Isère, a assuré Jean-Philippe Blanc, maire Les Républicains de la commune située dans la banlieue grenobloise. Cette attaque coordonnée a provoqué, dans la nuit de mercredi 25 à jeudi 26 octobre, un feu dans l'enceinte de la brigade, endommageant quatre voitures et une moto.

Jean-Philippe Blanc a décrit cet acte comme étant l'œuvre d'"un véritable petit groupe terroriste qui a pénétré dans la gendarmerie". Selon l'élu, "ils étaient très bien organisés. Ils ne sont pas fait voir. Ils sont passés par les sous-bois".

Instaurer un climat de terreur

"L'objectif était de tuer des gendarmes et leurs familles", a affirmé Jean-Philippe Blanc. Pour le maire Les Républicains, l'objectif est de susciter "un esprit de terreur pour que les forces de l'ordre aient peur pour leurs familles"

À la suite de cette attaque, les gendarmes de Meylan ont été "extrêmement inquiets parce qu'on s'en prend à leurs familles, mais aussi très en colère", a raconté l'élu. "Il y a un certain nombre d'individus qui n'ont plus peur des forces de l'ordre", a-t-il constaté.

La commune de Meylan a commencé à déployer un système de vidéo surveillance. Le maire a assuré qu'il va continuer de la faire "en fonction des moyens d'investissement".

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