Incendie dans la gendarmerie de Meylan : "L'objectif était de tuer des gendarmes et leurs familles", selon le maire
Jean-Philippe Blanc, maire de Meylan (Isère), a expliqué, vendredi sur franceinfo, que l'incendie qui a touché la gendarmerie de sa commune a été l'œuvre "d'un véritable petit groupe terroriste".
Il n'y a "aucun doute sur le caractère criminel" de l'incendie qui a frappé la gendarmerie de Meylan dans l'Isère, a assuré Jean-Philippe Blanc, maire Les Républicains de la commune située dans la banlieue grenobloise. Cette attaque coordonnée a provoqué, dans la nuit de mercredi 25 à jeudi 26 octobre, un feu dans l'enceinte de la brigade, endommageant quatre voitures et une moto.
Jean-Philippe Blanc a décrit cet acte comme étant l'œuvre d'"un véritable petit groupe terroriste qui a pénétré dans la gendarmerie". Selon l'élu, "ils étaient très bien organisés. Ils ne sont pas fait voir. Ils sont passés par les sous-bois".
Instaurer un climat de terreur
"L'objectif était de tuer des gendarmes et leurs familles", a affirmé Jean-Philippe Blanc. Pour le maire Les Républicains, l'objectif est de susciter "un esprit de terreur pour que les forces de l'ordre aient peur pour leurs familles".
À la suite de cette attaque, les gendarmes de Meylan ont été "extrêmement inquiets parce qu'on s'en prend à leurs familles, mais aussi très en colère", a raconté l'élu. "Il y a un certain nombre d'individus qui n'ont plus peur des forces de l'ordre", a-t-il constaté.
La commune de Meylan a commencé à déployer un système de vidéo surveillance. Le maire a assuré qu'il va continuer de la faire "en fonction des moyens d'investissement".
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.