Au moment de l’agression, Ziyed Ben Belgacem est ivre, sous l’emprise de drogues. Son autopsie révèle qu’il avait consommé l’équivalent d’une demi-bouteille de whisky, du cannabis et de la cocaïne. Son avocate peine à croire à une préméditation de son acte. Me Fatima Raji assure qu’elle avait "pu sentir chez lui la volonté de tourner la page sur son passé et de revenir à une vie normale".Neuf BraquagesSa vie passée a été marquée par des braquages à plusieurs reprises. Il habitait seul à Garges-lès-Gonesse (Val-d'Oise), après avoir été libéré en 2016. À son casier, neuf condamnations. À 22 ans déjà, il braquait des bureaux de poste en banlieue parisienne pour de tout petits butins. Lors de la perquisition à son domicile, les enquêteurs ont retrouvé une machette. C'est avec un pistolet à grenailles qu'il commet plusieurs actes de violence et tire notamment sur une militaire de l'opération Sentinelle à Orly.