Cet article date de plus de deux ans.

Hérault : un policier de la BAC grièvement blessé lors d'une intervention

Il contrôlait une voiture signalée comme volée lorsque le conducteur a enclenché la marche arrière, le percutant violemment.

Article rédigé par franceinfo - avec France Bleu Hérault
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Cité Paul-Valéry (Montpellier). (GOOGLE MAPS)

Un policier de la brigade anti-criminalité (BAC) a été grièvement blessé mardi soir vers 21 heures à Montpellier, pendant une intervention dans la cité Paul-Valéry, rapporte mercredi 2 février France Bleu Hérault.

Le fonctionnaire de 45 ans contrôlait, avec deux collègues, une voiture signalée comme volée. Le passager a d'abord été interpellé sans difficulté, puis le conducteur a résisté et démarré en marche arrière à grande vitesse, précise le procureur de la République de Montpellier. Il a entraîné avec lui le policier qui tentait de l'interpeller puis a écrasé sa jambe entre la voiture qu'il conduisait et un autre véhicule avant de prendre la fuite.

Le policier opéré dans la nuit

Le policier, grièvement blessé, a été évacué en urgence vers l'Hôpital Lapeyronie, avec une plaie hémorragique à la cuisse. Il a été opéré dans la nuit. Son pronostic vital était engagé mais son état s'est s'amélioré mercredi matin, a appris franceinfo de source policière. Les médecins restent tout de même prudents sur les séquelles qu'il pourrait subir.

Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a exprimé mercredi matin dans un tweet son "total soutien" au policier. "Le chauffard devra répondre de ses actes devant la justice", a ajouté le ministre.

Gérald Darmanin assure que "tous les moyens sont mis en oeuvre pour retrouver le chauffard" et qu'il suit "attentivement la situation". Une enquête de flagrance a été ouverte pour tentative d'homicide volontaire sur personne dépositaire de l'autorité publique, indique mercredi le parquet dans un communiqué. Elle est confiée à la direction territoriale de la police judiciaire de Montpellier.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.