Grenoble : un homme de 24 ans tué par la police dans le centre-ville
Le parquet a ouvert deux enquêtes. La première sur les faits de "tentative de meurtre sur personne dépositaire de l'autorité publique", confiée au service de police judiciaire de Grenoble, et la seconde sur les faits de coups mortels, confiée à l'IGPN.
Un homme de 24 ans a été tué jeudi 7 juillet en fin d'après-midi par la police, dans le centre-ville de Grenoble (Isère), a annoncé le parquet de la ville. Il circulait à scooter avec un passager armé. Selon le procureur, les occupants du scooter ont croisé la route de deux fonctionnaires de police qui effectuaient une patrouille à pied vers 18h15. Le jeune homme est mort "sur place malgré les soins prodigués rapidement par les secours". L'autre occupant du scooter est parvenu "à prendre la fuite".
Les deux hommes étaient connus des services de police dans des affaires de stupéfiants et de violences aggravées, selon une source proche de l'enquête à France Télévisions. Ils étaient "porteurs de gilets pare-balles et de trois chargeurs de kalachnikov de 30 cartouches chacun", précise cette source.
Selon les premiers éléments de l'enquête communiqués par le parquet, "l'un des occupants du scooter aurait mis en joue les fonctionnaires de police avec une arme longue. L'un (des deux fonctionnaires) aurait alors sorti son arme de service et aurait tiré en direction des occupants du scooter."
Le policier placé en garde à vue
"Le policier qui a fait usage de son arme a été placé en garde à vue et devrait être entendu dans la soirée par des enquêteurs de l'IGPN", a ajouté le procureur, Boris Duffau, ajoutant qu'une autopsie serait réalisée vendredi matin.
Une "arme de type kalachnikov chargée a été retrouvée sur les lieux", dans le secteur du quartier Hoche, a détaillé le magistrat, qui précise que deux enquêtes ont été ouvertes. La première sur les faits de "tentative de meurtre sur personne dépositaire de l'autorité publique", confiée au service de police judiciaire de Grenoble, et la seconde sur les faits de coups mortels, confiée à l'IGPN.
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