François Pupponi, entendu par la police, dénonce "une grosse manipulation"
"Je n'ai rien à voir avec cette histoire" , déclarait François Pupponi la semaine dernière après la perquisition des enquêteurs et du juge d'instruction dans sa mairie de Sarcelles et à son domicile. Le député-maire avait donc demandé à être entendu "de façon à ce que toute la lumière soit faite", selon son défenseur, Jean-Dominique Lovichi.
_ En fait de lumière, François Pupponi a simplement répété aujourd'hui devant les policiers ce qu'il avait déjà dit : "J'ai contesté toutes les accusations qui sont portées contre moi par M. Vedrune, je ne suis ni de près, ni
de loin impliqué dans l'affaire du cercle Wagram. Je maintiens
que je suis au coeur d'une grosse manipulation".
Le "M. Vedrune" qu'évoque François Pupponi, c'est un employé municipal de Sarcelles, Christophe Vedrune, dont la belle-fille était la directrice financière du cercle de jeu Wagram. François Pupponi, sur demande des nouveaux patrons corses de l'établissement, aurait-il fait pression sur son employé afin qu'il persuade sa belle-fille de quitter le cercle ? C'est en tout cas ce qu'a raconté Christophe Vedrune aux policiers dans un procès-verbal dont Le Monde a publié des extraits.
Dans Corse Matin, François Pupponi a reconnu avoir des liens, mais exclusivement amicaux, avec Philippe Terrazzoni, ancien directeur du Wagram mis en examen dans l'affaire. L'élu a nié avoir voulu rendre service à son ami. "Tout cela est ridicule et ne résulte que d'une manipulation", a-t-il dit.
_ Une dizaine de personnes au total sont mises en examen depuis juin dernier, dans le cadre d'une enquête sur deux cercles de jeux parisiens.
Caroline Caldier, avec agences
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