Cet article date de plus de treize ans.

Fillette poignardée en Lorraine : la mère soupçonnée

La mère de la petite fille de 10 ans poignardée samedi à Uckange, en (Moselle), est désormais soupçonnée. Jusqu'ici, le petit frère de la fillette, âgé de cinq ans, faisait figure de suspect principal.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Radio France © France Info)

Retournement de situation dans une affaire qui a fait couler beaucoup d'encre depuis samedi. La mère de la petite fille de 10 ans qui a été poignardée au thorax samedi à Uckange, en Moselle, fait désormais figure de suspecte. Jusqu'ici, c'était uniquement le petit frère de la fillette qui occupait cette place.

Le petit garçon de cinq ans était soupçonné d'avoir poignardé sa sœur au motif qu'elle refusait de lui prêter sa console de jeux vidéo. Retrouvée un couteau planté dans le thorax, elle a perdu beaucoup de sang, mais aucun organe vital n'a été touché. Elle a aussitôt été évacuée sur l'hôpital pour enfants de Nancy-Barbois.

Les gendarmes d'Uckange, en charge de l'enquête, l'ont entendu dès que possible, ainsi que le petit frère présumé coupable, confié à de proches parents de la famille.
_ Le garçonnet aurait confirmé être l'auteur des faits, expliquant qu'il avait pris le couteau de cuisine pour un jouet de dînette, ce que la petite fille et sa mère ont confirmé.

Mais coup de théâtre aujourd'hui, l'enquête s'est orientée vers la mère de famille, divorcée, âgée de 36 ans. Serveuse au Luxembourg, elle affirmait dormir après son travail de nuit quand le drame s'est produit.
Mais un chirurgien de l'hôpital qui a examiné la fillette aurait affirmé qu'un enfant de cinq ans ne pouvait pas avoir porté un coup d'une telle violence (le poumon est légèrement perforé).
Lors des perquisitions réalisées au domicile familial, les gendarmes auraient retrouvé des indices laissant planer un doute sur l'innocence de la mère.

Le parquet de Thionville a confirmé son placement en garde à vue, mais s'est refusé à en donner le motif exact.

Grégoire Lecalot, avec agences

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.