Fausse piste dans l’enquête sur les lettres de menaces de mort
Cet informaticien de 47 ans, militaire de réserve, soupçonné dans l'enquête sur les menaces de mort envoyées à Nicolas Sarkozy et plusieurs personnalités politiques, avait été interpellé mercredi à Montpellier.
C'est son ex-épouse qui l'avait mis en cause. Elle affirmait qu'il l'avait menacée dans des termes proches de ceux figurant dans les lettres de menaces contenant, chacune, une balle de 9mm.
Ni arme, ni balles, les enquêteurs n’ont retrouvé aucun indice matériel au domicile du suspect mais estimaient que la personnalité de cet homme pouvait correspondre à celle du "corbeau." "Il avait adressé des injures de toutes sortes à des familiers", soulignait-on de source proche de l'enquête. Depuis hier, Les policiers avaient cependant de sérieux doutes sur le bien fondé de cette piste.
Faute de preuve, l'homme qui avait été arrêté sur la foi des accusations de son ex-compagne a été remis en liberté cette nuit après plus de 24 heures de garde à vue à la PJ de Montpellier. Aucune charge n'a été retenue contre lui.
Le "corbeau", lui, court toujours.
Cécile Mimaut, avec agences
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