Explosion de gaz à Paris : les jours d'après pour les sinistrés
Trois jours après la forte explosion au gaz qui a fait 4 morts, dont deux pompiers, et une cinquantaine de blessés, la rue de Trévise et ses environs restent très marquées par le drame. Cinq cents personnes ont dû être relogées et la solidarité s'organise pour leur venir en aide.
Des salariés qui regardent les décombres de leur lieu de travail, des riverains qui viennent prendre des nouvelles...trois jours après le drame, la rue de Trévise est toujours méconnaissable. Seize immeubles restent inaccessibles depuis la forte explosion de gaz dans une boulangerie qui a causé la mort de quatre personnes samedi. Environ 500 personnes se retrouvent sans logement et habitent à l'hôtel ou chez des proches. Une situation qui devrait durer, selon la maire du 9e arrondissement.
Elles ne rentreront chez elles ni dans une semaine ni dans un mois, mais dans des délais beaucoup plus importants. Il va falloir que nous trouvions des hébergements durables.
Delphine Burkli, maire du 9ème arrondissement de Paris (LR)
Depuis samedi, les dons de vêtements et autres produits de nécessité affluent pour les sinistrés, qui n'ont plus rien. Certains ont perdu beaucoup de biens dans l'explosion. D'autres ont juste eu le temps de sortir de leur immeuble pour se mettre à l'abri et n'ont rien emporté. Personne n'a été autorisé à retourner chez lui pour récupérer quelques affaires.
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