Cet article date de plus de trois ans.

Enlèvement de Mia : Rémy Daillet-Wiedemann, figure des milieux complotistes, est mis en examen pour "complicité d'enlèvement de mineur"

Le Français de 54 ans, soupçonné d'être l'"animateur" de la "mouvance" anti-système des ravisseurs à l'origine du rapt, est la onzième personne mise en examen dans cette affaire à l'issue de laquelle la fillette avait été retrouvée saine et sauve.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Rémy Daillet lors d'une action en tant que président du MoDem de la Haute-Garonne, le 9 février 2009, devant l'usine Molex de Villemur-sur-Tarn.  (REMY GABALDA / AFP)

Rémy Daillet-Wiedemann, figure des milieux complotistes, a été mis en examen mercredi 16 juin pour "complicité d'enlèvement d'un mineur de 15 ans commis en bande organisée", dans l'enquête sur l'enlèvement de Mia, en avril dans les Vosges, a annoncé le procureur de Nancy, François Pérain. "Il résulte des déclarations de personnes mises en examen que monsieur Rémy Daillet avait donné des instructions en vue de l'organisation de cet enlèvement", a déclaré le procureur. 

Le onzième mis en examen

Le Français de 54 ans est le onzième mis en examen dans cette affaire, à l'issue de laquelle la fillette avait été retrouvée saine et sauve. Cet ancien responsable du MoDem a été arrêté dans la matinée à l'aéroport de Roissy, où il a atterri avec sa famille, en provenance de Singapour. Il faisait l'objet d'un mandat d'arrêt international dans le cadre de l'enquête sur l'enlèvement de Mia.

Il est soupçonné d'être"l'animateur" de la "mouvance" anti-système, à l'origine du rapt. Une mouvance dans laquelle s'inscrivent en effet les cinq ravisseurs, mis en examen pour "enlèvement en bande organisée d'une mineure de 15 ans" et "association de malfaiteurs". La fillette de 8 ans, hébergée chez sa grand-mère maternelle, avait été enlevée le 13 avril par trois hommes, à la demande de sa mère, avant d'être retrouvée en Suisse cinq jours plus tard.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.