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En Grèce, des centaines de Français touchés par une épidémie de tourista dans un hôtel de luxe

Un collectif de victimes s'est constitué et accuse le tour-opérateur Fram de "négligence".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Une plage de l'île de Rhodes, en Grèce. (JUAN-CARLOS MUÑOZ / BIOSPHOTO / AFP)

Des vacances qui virent au cauchemar. Des Français en vacances en Grèce ont constitué un collectif de victimes après avoir été touchés par une épidémie de gastro-entérite dans un hôtel de luxe de l'île de Rhodes. Ils accusent le tour-opérateur français Fram de "négligence", selon un client toulousain.

"Au moins la moitié de l'hôtel Lindos Imperial à Rhodes a été touchée, soit 400 personnes dont 200 Français, par une sorte d'épidémie de gastro-entérite violente et anormale, à transmission très rapide", affirme à l'AFP Jean-Pierre Lacaux, enseignant de l'université de Toulouse, spécialiste de la transmission des maladies par les insectes. Selon lui, un collectif qui regrouperait "150 familles" s'est formé la semaine dernière à l'hôtel Lindos Imperial. Certains clients auraient l'intention de "porter plainte contre Fram" qu'ils accusent d'avoir été "négligent et coupable de suivre l'hôtel, juge et partie dans cette affaire".

Du vomi dans les piscines

"J'ai vu des gens vomir dans les piscines, dans les couloirs... partout. C'était dantesque, pour ne pas dire apocalyptique", ajoute Jean-Pierre Lacaux dans La Dépêche du Midi. Ce qui a surpris cet enseignant, qui étudie la contagion de maladies comme le chikungunya, "c'est la rapidité avec laquelle autant de monde, dont une grande partie du personnel, a été décimé aussi rapidement".

De son côté, le voyagiste toulousain Fram a assuré que cinq autres hôtels de l'île avaient été touchés par cette "espèce d'épidémie". Fram estime "qu'une soixantaine" de ses clients ont été souffrants. Mais "il n'y a eu aucun malade grave ni aucune hospitalisation parmi eux et aucun nouveau cas n'a été recensé cette semaine", a assuré ce porte-parole.

Selon le tour-opérateur, "l'hôtel Lindos Imperial a fait faire de premières analyses" sur l'eau, qui se sont révélées négatives. "Ce n'est pas une intoxication, il s'agirait plutôt d'un virus qui se propagerait par contact physique", selon le laboratoire. Le voyagiste Fram a décidé de donner un chèque de 150 euros à chacun de ses clients qui se trouvaient dans l'hôtel pendant l'épidémie.

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