En Corse, Manuel Valls et Christiane Taubira réaffirment l'autorité de l'État
Chaque année, explique Manuel
Valls, la Corse enregistre en moyenne 33 homicides. Ce sont "20% des
règlements de comptes commis" en France. Une "proportion exceptionnelle" , a
expliqué le ministre de l'Intérieur. Avec Christiane Taubira, la ministre de la
Justice, il s'est rendu à Ajaccio quelques heures après l'assassinat du
président de la Chambre de commerce et d'industrie de Corse-du-Sud, Jacques
Nacer.
"Seul, l'Etat ne peut rien, il faut une mobilisation de toute la société"
Les deux ministres ont tenu à
réaffirmer le présence et l'autorité de l'État. "La Corse c'est la France,
la Corse c'est la République, la Corse n'est pas un territoire à part" , a
expliqué Manuel Valls. Le ministre de l'Intérieur a appelé à "un sursaut et à une mobilisation" de la société : "Seul,
l'Etat ne peut rien, il faut une mobilisation de toute la société". Il a demandé aux Corses de parler "Si on sait, il faut parler" , a expliqué le ministre.
Christiane Taubira a pour sa part déclaré :
"L'État ne capitule pas, l'État ne recule pas"
Christiane Taubira a également affirmé : "Nous devons améliorer le taux d'élucidation des affaires" appelant à une meilleure coordination des administrations.
"La mafia est à l'oeuvre en Corse" (J-M Ayrault)
Les deux ministres étaient arrivés
la veille au soir à Ajaccio "à la demande du Premier ministre" , a
expliqué Christiane Taubira. Jeudi matin, ils ont tenu plusieurs réunions de travail avant de se
rendre devant le magasin où Jacques Nacer a été tué.
En déplacement en Allemagne, le
Premier ministre Jean-Marc Ayrault a expliqué :
"La mafia est à l'œuvre en
Corse. La violence n'est plus possible, la République doit être partout."
Manuel Valls et Christiane Taubira
reviendront en Corse, comme prévu, fin novembre.
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