Echirolles : le dernier fuyard s'est rendu à la police de Grenoble

La police ne cherche plus de suspects dans l'enquête sur la rixe mortelle d'Echirolles. Il y en avait quatre et tous se sont rendus. Le premier mardi à Cachan, le deuxième mercredi à Grenoble, le troisième ce jeudi après-midi et le dernier ce jeudi soir vers 19h.

Le premier fuyard, sorti de prison la semaine dernière

Le jeune homme qui s'est rendu ce jeudi vers 14h avait déjà été condamné en mai dernier à 18 mois de prison, dont six mois fermes pour avoir porté des coups de couteau à la main et à la cuisse d'un vigile de supermarché.
Il était sorti de prison la semaine dernière après avoir purgé sa peine et était depuis, sous contrôle judiciaire. 

Le deuxième fuyard, connu pour son "extreme violence"

Le deuxième fuyard, âgé de 20 ans s'est rendu jeudi vers 19h. Il est également connu de la justice car il avait été jugé en
comparution immédiate le 27 août dernier pour avoir attaqué un homme avec un couteau à
un distributeur automatique à Grenoble.  Le tribunal l'avait relaxé mais le parquet avait
fait appel de cette décision.
Selon le procureur de Grenoble, Jean-Yves Coquillat, il est connu pour son "extrême violence".

Afin de retrouver les deux jeunes hommes, tous les commissariats et gendarmeries de France avaient reçu des photos des suspects ainsi qu'un rappel des faits, ce qu'on appelle "une diffusion nationale urgente".

Les deux autres fuyards déjà en détention

Dans la nuit de mercredi
à jeudi, huit suspects ont été mis en examen pour "assassinats" et
placés en détention provisoire. Parmi eux figurent les deux fugitifs qui s'étaient rendus mardi et mercredi. "Nous estimons que [ces huits personnes] ont participé de façon directe à la mort des deux victimes" a déclaré mercredi après-midi le procureur Jean-Yves Coquillat.
Ils ont été incarcérés dans différentes prisons de la région Rhône-Alpes. Me Arnaud Lévye-Soussan, avocat de deux suspects a constesté "avec la plus grande fermeté la qualification d'assassinats" . 

Les agresseurs présumés devraient être réentendus prochainement par les juges d'instruction.