Cet article date de plus d'onze ans.

Du liquide inflammable à l'origine de l'incendie meurtrier d'Aubervilliers

Cinq jours après l'incendie qui a fait trois victimes à Aubervilliers, les enquêteurs ont établi la présence de liquide inflammable sur les lieux. Ils privilégient donc la piste criminelle.
Article rédigé par Cécile Quéguiner
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Maxppp)

Dès mardi, le maire socialiste d'Aubervilliers, Jacques Salvator, avait assuré que "l'origine criminelle" du sinistre ne faisait "pas de doute". Des témoins, présents dans l'immeuble au moment de l'incendie samedi soir, avait évoqué notamment une odeur d'alcool à brûler. Mais désormais ce sont les experts judiciaires qui corroborent cette thèse. Le pré-rapport reçu par la procureure de la République établit la présence de liquide inflammable sur les lieux. 

Un possible réglement de comptes

Reste le mobile de cet incendie qui a mobilisé plus de 200 pompiers pendant plusieurs heures. Selon le maire de la ville, le scénario décrit par les témoins est identique : "des gens qui se battaient dans un logement avec un rideau en feu derrière eux ", "une personne qui aurait été chassée et qui serait revenue se venger ".

L'enquête a démontré que le feu était parti d'un appartement du 3e étage considéré comme un squat et que les trois victimes s'y trouvaient. L'une est morte brûlée, les deux autres après s'être défenestrées. Deux autres encore ont été grièvement blessés. Tous étaient égyptiens, selon la mairie. 

Depuis l'incendie, les 45 rescapés de l'immeuble sont logés dans un gymnase. La mairie a ouvert des négociations avec les bailleurs sociaux pour leur trouver de nouveaux logements. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.