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Pôle dédié aux cold cases : l'espoir de la famille de Tatiana Andujar

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Pôle dédié aux cold cases : l'espoir de la famille de Tatiana Andujar
Pôle dédié aux cold cases : l'espoir de la famille de Tatiana Andujar Pôle dédié aux cold cases : l'espoir de la famille de Tatiana Andujar (France 3)
Article rédigé par France 3 - J. Debraux, J. Vatapoulos, L. de Laborie, T. Dorseuil
France Télévisions
France 3

Déjà vingt-six ans que Tatiana Andujar a disparu à Perpignan, dans les Pyrénées-Orientales. Le combat de sa mère pour la retrouver est aujourd'hui relancé par un nouvel espoir : la création d'un pôle spécialisé dans les enquêtes de long cours. 

Depuis vingt-six ans, Marie-José Garcia, mère de Tatiana Andujar, se bat sans relâche pour savoir ce qui est arrivé à sa fille. "Ce qui me fait tenir, c'est déjà l'espoir de savoir ce qu'est devenue ma fille, pourquoi, qui l'a tuée, pourquoi, comment, où est son corps ? Et puis [ce sont] mes garçons", confie-t-elle aux équipes de France Télévisions. Le 24 septembre 1995, Tatiana Andujar, 17 ans, rentrait en train d'un week-end passé à Toulouse (Haute-Garonne). Arrivée à Perpignan (Pyrénées-Orientales), après un coup de fil passé d'une cabine téléphonique, elle est montée dans une voiture afin de rejoindre sa famille. Elle a disparu depuis. Son corps n'a jamais été retrouvé. 

Problèmes autour de la conservation des scellées

"Sur le plan juridique, on fait en sorte qu'il n'y ait pas prescription, donc qu'il y ait régulièrement des actes faits par le magistrat instructeur (…) et on a essayé aussi de faire en sorte que personne n'oublie ce dossier", confie maître Etienne Nicolau, avocat des familles des disparues de la gare de Perpignan. L'ADN et les progrès scientifiques suscitent souvent l'espoir chez les familles de victimes. Pour les enquêteurs, la difficulté est de parvenir à faire parler les pièces à convictions. "La problématique de ces affaires anciennes, c'est la conservation des scellés. (…) À l'époque on n'avait pas conscience de ça, donc les scellés n'étaient peut-être pas conservés de manière adéquate", détaille le major Pascal Sperandi, chef de la cellule d'identification criminelle de la gendarmerie du Gard. 

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