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Procès Fiona : la cour d'assises de Haute-Loire rejette la nouvelle demande de renvoi des avocats de la mère, Cécile Bourgeon

Le procès en appel de la mère de la fillette et de son ex-compagnon, Berkane Makhlouf, est en cours depuis le 29 janvier. Pour justifier sa demande de renvoi, la défense déplorait une rencontre entre le président du tribunal et certains conseils des parties civiles.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Les avocats de Cécile Bourgeon, Gilles-Jean Portejoie (au centre) et Renaud Portejoie (à droite), au tribunal du Puy-en-Velay (Haute-Loire), le 10 octobre 2017. (THIERRY ZOCCOLAN / AFP)

Le procès en appel de la mort de la petite Fiona ne sera pas renvoyé une seconde fois. La cour d'assises de Haute-Loire a rejeté, lundi 5 février, la demande des avocats de la mère de la fillette, Cécile Bourgeon, jugée avec son ancien compagnon Berkane Makhlouf. La défense dénonçait une "rencontre inopportune" entre le président de la cour d'assises et certains avocats des parties civiles.

A l'ouverture de l'audience, lundi, Me Gilles-Jean Portejoie, avocat de Cécile Bourgeon, avait lu une lettre déplorant que le président Étienne Fradin ait "été convié par certains conseils des parties civiles à une rencontre privée, autour d'un verre, dans les locaux de l'hôtel Régina au Puy-en-Velay" la semaine dernière, alors que le procès s'est ouvert lundi 29 janvier.

"Par nature, une telle réunion était totalement inopportune", a estimé l'avocat. "L'impartialité du président Fradin – dont nous connaissons la parfaite loyauté – ne peut être mise en cause à la légère", mais la situation est "inextricablesans un renvoi, a expliqué Gilles-Jean Portejoie.

Une "manœuvre" aux yeux des parties civiles

Étienne Fradin s'était déjà défendu au sujet de cet apéritif : "J'ai effectivement rencontré mercredi soir des conseils, mais il y avait des conseils des parties civiles et de la défense", avait assuré le magistrat, vendredi.

L'avocat général s'était opposé à la demande de renvoi, que les parties civiles avaient dénoncée comme une "manœuvre" de la défense pour faire capoter le procès. Celui-ci avait déjà été renvoyé, à l'automne, après une vive querelle entre la défense et l'avocate d'une association de protection de l'enfance.

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