Dijon : pour les habitants du quartier des Grésilles, la police a tardé à intervenir
Les habitants du quartier des Grésilles à Dijon (Côte-d’Or) sont en colère et estiment que les forces de l’ordre auraient dû intervenir plus rapidement.
À Dijon, en Côte-d’Or, des gendarmes ont été appelés mardi 16 juin en renfort de la police pour patrouiller dans le quartier des Grésilles. Des forces de l’ordre présentes en nombre, mais qui arrivent trop tard selon les habitants du quartier, qui sont en colère. "On se sent un peu plus en sécurité aujourd’hui parce qu’on va dire qu’il y a la police qui est sur les lieux en ce moment. Mais, c’est vrai que, pendant trois jours, vendredi, samedi, dimanche, on était en insécurité, on n’osait pas sortir", explique un riverain. "On a eu peur pour nos enfants, pour nos parents, pour nos familles, pour tout le quartier", indique une habitante.
Selon les syndicats de police, il était difficile d'intervenir
Depuis vendredi 12 juin, c’est une surenchère qui se joue dans les rues de ce quartier. Pour le ministère de l’Intérieur, non, la police n’a pas tardé à intervenir. "Les forces de l’ordre ont été présentes tout au long de cette séquence et elles vont le rester", a déclaré le secrétaire d’État auprès du ministre de l’Intérieur Laurent Nuñez. Mais pour un délégué syndical de la police, il était compliqué d’intervenir. Le ministère de l’Intérieur va examiner l’expulsion des étrangers liés à ces troubles.
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