Cet article date de plus d'onze ans.

Deuxième nuit de heurts à Bastia entre des nationalistes et la police

Ces affrontements font suite à l'interpellation de plusieurs personnes dans le cadre de l'attentat à la voiture-bélier contre la sous-préfecture de Corte, en avril 2012.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
La grille d'entrée de la sous-préfecture de Corte a été forcée par un véhicule qui s'est enflammé, le 1er avril 2012. Des interpellations dans le cadre de l'enquête sur cette attaque ont provoqué des violences à Bastia dans la nuit du jeudi 30 mai 2013.  (PASCAL POCHARD-CASABIANCA / AFP)

Les incidents ont fait une dizaine de blessés légers parmi la police et aucune interpellation. Des affrontements ont eu lieu jeudi 30 mai dans la soirée à Bastia (Haute-Corse), entre des militants nationalistes et les forces de l'ordre. Il s'agit de la deuxième soirée de troubles consécutive. Ces heurts font suite à l'interpellation de plusieurs personnes dans la semaine, dans le cadre de l'attentat à la voiture-bélier contre la sous-préfecture de Corte en avril 2012, lequel n'avait pas fait de victime.

Des dizaines de manifestants ont affronté les forces de l'ordre en leur lançant des projectiles devant le commissariat et la place du marché de la ville, et l'entrée d'une banque a été vandalisée, a indiqué à l'AFP une source judiciaire. La veille, des incidents avaient aussi eu lieu en marge d'un rassemblement de soutien devant le commissariat de Bastia en faveur de membres interpellés du syndicat étudiant nationaliste Ghjuventù Indipendentista, comme l'ont rapporté nos confrères de France 3 Corse ViaStella.

Dans un communiqué publié mercredi, l'organisation nationaliste avait condamné les méthodes appliquées par "la justice coloniale" et la volonté de "la police politique" de faire "du chiffre" et de "casser du Corse". Dans ce texte, Ghjuventù Indipendentista exige "la libération de la totalité des interpellés", se disant prêt, à trois jours du début la visite du ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, à "répondre à l'Etat jacobin par l'usage de la force".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.