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Deux "pervenches" entendues par la police après la mort d'une femme à Angers

C'est le quotidien Ouest-France qui s'en fait l'écho dans son édition de ce jeudi. Deux adjointes de sécurité d'Angers ont été entendues par les policiers de la ville. L'époux d'une femme de 78 ans décédée sur la voie publique reproche aux deux "pervenches" de ne pas leur avoir porté secours.
Article rédigé par franceinfo
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Publié Mis à jour
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La scène s'est déroulée lundi dernier dans le centre-ville d'Angers. Les deux adjointes de sécurité sur
la voie publique demandent à un automobiliste de déplacer sa
voiture, stationnée sur un emplacement interdit. Un échange verbal assez vif s'en
est suivi.

L'épouse du conducteur aurait alors fait une chute, sous les yeux des deux "pervenches". L'automobiliste affirme que les deux fonctionnaires n'ont pas fait un geste pour secourir sa femme : "Elles n'ont pas appelé les pompiers ni tenté de faire quoi que ce
soit pour la sauver. Elles avaient disparu avant l'arrivée des pompiers. Ma
femme est morte dans mes bras", a expliqué André Héry à Ouest-France.

Une enquête interne a été menée au sein de la police municipale et les deux
femmes ont dû s'expliquer devant la police nationale.

De son côté, la ville
parle d'une situation "mal analysée" par ces agents assermentés en uniforme. "Elles n'étaient pas équipées de radio pour appeler. Elles ont crû à un
malaise, et ont dû partir par la suite pour effectuer d'autres missions", a
expliqué Jean-Pierre Chauvelon, adjoint chargé de la Sécurité à la ville
d'Angers.

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