Cet article date de plus d'onze ans.

Menaces contre un lycée à Strasbourg : une douzaine de pistes restent "exploitables"

Deux frères ont été arrêtés samedi matin en Bourgogne, puis relâchés trois heures après. Aucune charge n'a été retenue contre eux à l'issue de leur audition.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
La police assure la surveillance devant un lycée de Strasbourg (Bas-Rhin), le 17 mai 2013. (FREDERICK FLORIN / AFP)

Ils étaient soupçonnés d'avoir semé la panique autour de plusieurs établissements scolaires de Strasbourg (Bas-Rhin), vendredi 17 mai. Deux frères et la petite amie de l'un d'entre eux, âgés d'une vingtaine d'années, ont été interpellés puis relâchés, samedi 18 mai, à Autun (Saône-et-Loire). Ils sont sortis libres d'une courte audition, sans aucune charge à leur encontre. "A ce stade il n'y avait pas d'éléments significatifs à retenir contre eux", a indiqué Claude Palpacuer, procureur adjoint à Strasbourg.

L'un des deux frères était suspecté d'avoir posté sur internet les menaces de mort après lesquelles un dispositif policier exceptionnel avait été déployé autour de plusieurs lycées et collèges du Bas-Rhin. "J'habite dans une certaine ville, où se trouve un certain lycée, et vendredi, je laisse ma trace dans l'histoire. La vie de beaucoup de gens, dont la mienne, finira ce jour là", avait écrit l'internaute, sur un forum de jeux vidéos.

Une trentaine de pistes au total

Finalement, la piste s'est révélée "négative", car le jeune homme ne "ne correspondait pas au signalement" de l'homme recherché. Toutefois, une douzaine de pistes "exploitables", recueillies grâce à des appels de témoins, restent à explorer par les autorités, a indiqué samedi, en milieu de journée, une source proche de l'enquête. "On purge toutes les pistes", a dit cette source.

Au total, une trentaine de pistes ont été recensées par les enquêteurs, depuis vendredi. Elles ont pu être établies grâce à une cinquantaine d'appels enregistrés au 17 et sur le numéro d'urgence dédié, mis en place vendredi.

L'auteur des menaces prétend détenir une arme

Vendredi, les enquêteurs avaient lancé un appel à témoins pour tenter d'identifier le jeune homme qui a menacé sur internet de faire usage d'un fusil dans un lycée. Le procureur de Strasbourg avait diffusé une photo du suspect, prise dans le cybercafé d'où il a envoyé son message, et relayée par Rue 89 sur son compte twitter local. 

 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.