Cet article date de plus d'onze ans.

Un des deux alpinistes bloqués depuis jeudi au Mont-Blanc est mort

Les secours ont repéré son corps, mais le deuxième n'a toujours pas été localisé.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le massif du Mont Blanc, avec notamment l'Aiguille d'Argentière en arrière-plan, le 19 octobre 2011. (TRIPELON-JARRY / ONLY FRANCE / AFP)

Ils sont immobilisés depuis jeudi à 3 900 m d'altitude dans le massif du Mont-Blanc. Une sortie des secours en hélicoptère, dimanche 3 février, a permis de repérer un des deux alpinistes lituaniens et de le photographier. Son corps présente suffisamment de traces de traumatismes pour "être certain de son décès", a indiqué le peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) de Chamonix à nos confrères du bureau de France 2 à Lyon (Rhône). L'engin n'a pu descendre pour récupérer le corps en raison des vents forts et de sa localisation sur la face nord des Droites, proche d'une paroi montagneuse dangereuse pour l'hélicoptère.

Il s'agirait de l'alpiniste qui avait signalé samedi en fin d'après-midi par SMS qu'il était "en bonne santé" et se trouvait "toujours au même endroit", dans un trou creusé dans la neige pour s'abriter. Le même alpiniste avait dit samedi matin toujours par SMS qu'il allait bien mais n'avait "plus de gaz pour faire fonctionner le réchaud avec lequel il se chauffait jusqu'alors".

Le deuxième alpiniste introuvable

Selon le PGHM, les deux hommes auraient entre 30 et 40 ans et seraient des "amateurs d'un niveau correct" mais auraient été "trop lents". Les secours sont pessimistes sur le sort du second alpiniste, qui n'a pas donné signe de vie et pourrait avoir dévissé ou avoir été emporté par une plaque de neige.

Alpinistes lituaniens : ils étaient d'un "niveau correct" (Olivier Jacquelin - France 2 Lyon)

Les secouristes avaient été alertés vendredi matin que deux cordées lituaniennes distinctes, composées chacune de deux alpinistes, étaient en difficulté dans le secteur du Bassin d'Argentière. L'un des alpinistes, redescendu à ski à Chamonix, avait donné l'alerte, tandis qu'un autre, qui errait à pied sur le glacier d'Argentière, avait été secouru à proximité du domaine skiable des Grands-Montets.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.