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Délit d'initiés EADS : les réactions des politiques

L'opposition s'indigne suite aux soupçons de délit d'initiés massif qui plane sur la direction d'EADS entre novembre 2005 et mars 2006. L'Elysée, après s'être cantonné au silence, revendique un comportement sans faille dans cette affaire.
Article rédigé par franceinfo
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"On est déjà dans une phrase pré-judiciaire. L'Elysée ne fait pas de commentaire sur des affaires de justice", a déclaré M. Martinon, porte-parole de l'Elysée, à l'issue du conseil des ministres, ce matin. A la question de savoir si le gouvernement comptait réagir, à un moment donné, il a répondu: "on va voir tout ça". Tandis que l'on s'intéresse de près au rôle de l'Etat dans cette affaire, on peut dire que l'affaire EADS embarrasse...

Seul membre du gouvernement à s'être prononcé, Jean-Pierre Jouyet, secrétaire d'Etat aux affaires européennes et ancien directeur du Trésor.

Les partis de l'opposition, eux, ne se privent pas de paroles. Le PS demande que toute la lumière soit faite dans les plus brefs délais sur l'affaire EADS, "y compris sur les responsabilités politiques" de l'époque. La Ligue communiste révolutionnaire (LCR) quant à elle réclame la renationalisation de l'entreprise et l'ouverture des livres des comptes de EADS. Alain Bocquet, chef de file des députés communistes réclame une commission d'enquête contre la "voyouterie financière".

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