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Décès à Orthez : "les problèmes d'alcool difficiles à déceler en milieu hospitalier"

Après le décès d'une patiente mardi à la maternité d'Orthez, l'anesthésiste soupçonnée d'être responsable de sa mort a reconnu des problèmes d'alcool. Des problèmes difficiles à déceler en milieu hospitalier.
Article rédigé par franceinfo
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  (Les médicins hospitaliers seraient très peu suivis par la médecine du travail. © Maxppp)

L'anesthésiste, soupçonnée d'être responsable de la mort d'une patiente de la maternité d'Orthez, a été mise en détention provisoire. La victime, une jeune maman, est décédée mardi soir. Elle avait passé quatre jours dans le coma après son accouchement par césarienne. L'anesthésiste a confessé avoir bu au moment de son intervention.

Le président du syndicat national des praticiens hospitaliers anesthésistes-réanimateurs, explique que les problèmes d'alcoolisme en médecine, comme dans d'autres professions, sont connus. Mais pour Yves Rébufat, cela ne veut pas dire qu'ils sont pour autant faciles à déceler.

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"C’est toujours difficile à détecté et une fois détecté on ne sait pas toujours comment s’y prendre. La particularité des médecins hospitaliers c’est qu’ils sont très peu suivis par la médecine du travail et que le seul examen médical obligatoire c’est en début de carrière, au moment du contrat d’embauche ", explique-t-il. "Dans certains hôpitaux ça marche et dans d’autres il n’y a aucun suivi pour les médecins en médecine du travail, et ça c’est un vrai problème. "

"Les médecins hospitaliers sont très peu suivis par la médecine du travail" (Yves Rébufat)

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