De la prison avec sursis requise contre d'anciens dirigeants du PSG

De la prison avec sursis et des amendes : c'est ce que valent les transferts douteux du PSG, entre 1998 et 2003 - si l'on en croit les réquisitoires du ministère public, aujourd'hui.
_ Depuis un mois, le tribunal correctionnel de Paris s'est penché sur les coulisses du business du football (voir article précédent).

Principaux accusés, poursuivis pour faux et usage de faux, et travail dissimulé, les président du club de l'époque, Francis Graille et Laurent Perpère. Pour le premier, le procureur a réclamé un an de prison avec sursis et 25.000 euros d'amende ; poru le second, 18 mois avec sursis et 40.000 euros.

Il a également requis un an de prison avec sursis contre Pierre Frelot, ancien directeur financier du PSG, et 20.000 euros d'amende.

Le PSG, en tant que personne morale, devrait verser 150.000 euros d'amende, et Nike France 120.000 euros.

Parmi les nombreux agents poursuivis, les peines les plus lourdes (huit mois
de prison avec sursis) ont été requises contre Ranko Stojic (8 mois, plus 30.000
euros), Milan Calasan (8 mois, 20.000 euros), Henri Henrotay (8 mois, 30.000
euros), Jose Maria Minguella (8 mois, 20.000 euros) et Rodriguez (huit mois,
30.000 euros).