Criminalité : un quartier de Rennes traumatisé après une nuit de fusillade
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Une dizaine d'hommes en noir cagoulés tirant à l'arme lourde. Certains portent des gilets pare-balles ciblés "X" pour éviter les tirs amis. Ce commando de narcotrafiquants a sévi dans la soirée du samedi 9 mars, à Rennes (Ille-et-Vilaine). Un règlement de comptes pour un point de deal dans un quartier stratégique de la ville bretonne, situé juste à côté du métro. Du premier signalement à 1h56 du matin, jusqu'à 3h03, des dizaines de coups de feu ont retenti. Les habitants ont vécu 67 minutes d'angoisse, et deux d'entre eux ont été blessés par des tirs de kalachnikov, qui ont atterri dans un appartement.
Des impacts de balles jusque dans les logements
Un habitant du quartier confie avoir "entendu une trentaine de déflagrations", ne découvrant "la catastrophe" qu'au matin, sa cuisine ayant été "complètement esquintée" par les impacts de balles. Tout le quartier est traumatisé par la violence de l'attaque. Face à l'armement lourd du commando, les policiers ont refusé de faire intervenir les agents de la BAC (Brigade anticriminalité). Aucune interpellation n'a encore eu lieu.
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