Un homme tué par balle à Marseille
Le jeune homme, connu des services de police, a été abattu dans un snack par un individu casqué. Il s'agit du premier règlement de comptes de l'année.
Un homme de 20 ans, connu des services de police, a été tué par balle dans la nuit du dimanche 12 au lundi 13 janvier, dans le 15e arrondissement de Marseille (Bouches-du-Rhône), selon une source proche de l'enquête.
Vers 0h45, un individu casqué a fait irruption dans un snack de la rue de Lyon (15e), où se trouvaient une dizaine de clients. Il a logé une balle dans la tête de la victime avant de repartir sur un deux-roues conduit par un complice, précise cette même source. Pendant que la plupart des témoins prenaient la fuite, les marins-pompiers de Marseille ont transporté la victime à l'hôpital de la Timone, où elle est morte peu avant 2h30.
L'homme abattu était connu pour plus d'une quinzaine de délits, notamment pour une affaire mineure de stupéfiants, et avait déjà été condamné à de la prison. Le parquet a confié les investigations à la brigade criminelle de la PJ, déjà saisie de plusieurs assassinats similaires.
Une vingtaine de règlements de comptes en 2013
Il s'agit du premier règlement de comptes mortel de l'année à Marseille. La ville et ses environs en ont enregistré 20 en 2013, la plupart du temps sur fond de trafic de drogue dans les cités, selon le décompte de l'AFP.
De son côté, la préfecture de police en a comptabilisé 17, "trois victimes abattues par balle dans le département depuis le début de l'année 2013 [n'ayant] pas été considérées comme des faits de règlements de comptes en l'état actuel des investigations". Plusieurs critères doivent être combinés, selon la PJ : la personnalité de la victime, le mobile supposé du crime et un mode opératoire "professionnel".
Le dernier en date remonte à la nuit du 30 au 31 décembre, lorsque deux hommes à bord d'une voiture, cagoulés et armés, avaient été tués d'une rafale de kalachnikov dans les quartiers nord. Morts sur le coup, ils auraient été impliqués dans plusieurs affaires criminelles.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.