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Marseille : six personnes mises en examen, dont deux légionnaires, dans un affaire de trafic d'armes

Quatorze pistolets mitrailleurs et des munitions ont été saisis, alors qu'ils étaient en passe d'être vendus.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Un policier présente, le 11 septembre 2003, un pistolet mitrailleur Scorpio saisi à Montreuil, en Seine-Saint-Denis. (JACK GUEZ / AFP)

Coup de filet dans une affaire de trafic d'armes. Six personnes ont été interpellées dans la région de Marseille et quatorze pistolet -mitrailleurs Scorpio ont été saisis, a annoncé le parquet, jeudi 4 juillet.

Parmi les six personnes arrêtées figurent deux militaires de la Légion étrangère qui ont été écroués et mis en examen pour "fabrication ou commerce de matériel de guerre en bande organisée". En l'occurrence quatorze pistolets mitrailleurs Scorpio, une arme de conception tchécoslovaque très prisée pour le combat rapproché..

Pris en flagrant délit lors de la vente

Les deux légionnaires avaient été interpellés en flagrant délit. Ils étaient en train de vendre ces armes munies de munitions et de chargeurs samedi, à proximité de la zone commerciale de Plan-de-Campagne, près de Marseille. Sur place, un peu plus de 6 000 euros ont été saisis. Les militaires ont été mis en examen. Ils encourent dix ans d'emprisonnement.

Les deux militaires, âgés de 30 ans (un légionnaire et un caporal-chef), sont originaires d'Europe orientale et étaient en garnison au 1er régiment étranger d'Aubagne (Bouches-du-Rhône) et au 1er régiment étranger du Génie de Laudun-l'Ardoise (Gard). "Nous pensons qu'ils ont un rôle actif dans la fourniture de ces armes", a déclaré, lors d'une conférence de presse, le procureur adjoint de la République de Marseille. Le directeur adjoint de la DIPJ de Marseille a pointé que "ces armes sont très dangereuses et en état de marche. Elles étaient sans doute destinées au milieu du banditisme marseillais au sens large du terme". 

Les quatre autres personnes, dont les acheteurs de ces armes, déjà connus ou condamnés pour trafic de stupéfiants, ont été mises en examen et écrouées pour trois d'entre elles.

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