Colère des CRS à Lyon et Marseille
Privés de droit de grève et soumis au devoir de réserve, deux compagnies de CRS françaises ont entamé hier des mouvements de protestation contre leur possible fermeture. Celle-ci a été évoquée par le ministre de l’Intérieur lors des vœux d’Unité police SGP FO mercredi soir à Paris. " Il y a des études en cours sur la fermeture des compagnies de Lyon et Marseille", a-t-il confirmé. "Chaque situation familiale sera prise en compte", a-t-il ajouté. Mais les CRS dénoncent une mesure contraire aux priorités sécuritaires affichées par Brice Hortefeux.
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A Marseille, les 140 hommes de la compagnie CRS 54 se sont réunis hier en assemblée générale, où la décision de ne plus s’alimenter a été votée. Un signal fort destiné à dénoncer "le sentiment d’insécurité qui grandit au sein de la population", selon le secrétaire régional d’Alliance police nationale, David Olivier Reverdy. D’autant que la cité phocéenne connaît un regain de violence ces derniers mois.
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A Sainte-Foy-les-Lyon, les familles de la compagnie CRS 46 ont manifesté hier devant la caserne pour faire entendre leur mécontentement. Mercredi dernier déjà, 70 % des effectifs s’était déclarés en arrêt maladie.
Une réunion est prévue mercredi prochain au ministère de l’Intérieur, au cours de laquelle le nombre de compagnies concernées par ces fermetures devrait être précisé.
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