Cet article date de plus de treize ans.

Colère des CRS à Lyon et Marseille

Non à la fermeture des compagnies de CRS de Lyon et Marseille : c’est en substance le message adressé par les hommes de ces deux compagnies au ministère de l’intérieur. A Lyon, les CRS ont choisi de se mettre en arrêt maladie. A Marseille, c’est par une grève de la faim qu’ils entendent protester
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Radio France © France Info)

Privés de droit de grève et soumis au devoir de réserve, deux compagnies de CRS françaises ont entamé hier des mouvements de protestation contre leur possible fermeture. Celle-ci a été évoquée par le ministre de l’Intérieur lors des vœux d’Unité police SGP FO mercredi soir à Paris. " Il y a des études en cours sur la fermeture des compagnies de Lyon et Marseille", a-t-il confirmé. "Chaque situation familiale sera prise en compte", a-t-il ajouté. Mais les CRS dénoncent une mesure contraire aux priorités sécuritaires affichées par Brice Hortefeux.

  • A Marseille, les 140 hommes de la compagnie CRS 54 se sont réunis hier en assemblée générale, où la décision de ne plus s’alimenter a été votée. Un signal fort destiné à dénoncer "le sentiment d’insécurité qui grandit au sein de la population", selon le secrétaire régional d’Alliance police nationale, David Olivier Reverdy. D’autant que la cité phocéenne connaît un regain de violence ces derniers mois.

  • A Sainte-Foy-les-Lyon, les familles de la compagnie CRS 46 ont manifesté hier devant la caserne pour faire entendre leur mécontentement. Mercredi dernier déjà, 70 % des effectifs s’était déclarés en arrêt maladie.

    Une réunion est prévue mercredi prochain au ministère de l’Intérieur, au cours de laquelle le nombre de compagnies concernées par ces fermetures devrait être précisé.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.