Chloé raconte sa semaine de captivité

Dimanche soir, M6 a diffusé une interview de Chloé. La jeune fille a accepté de raconter
son calvaire face caméra, le visage flouté.  

"Je me suis garée
près du garage et il y a un homme qui est rentré dans la cour (...) J'essaie de
partir en courant, je suis tombée, il m'a mené jusqu'à la voiture"

Ainsi commence la dure
épreuve qui va durer sept jours. Elle passe alors ses journées coincée dans le coffre
de son ravisseur. Chloé dit n'avoir que très peu bu et mangé pendant la séquestration.
A peine a-t-elle pu sortir quelques instants de la voiture, dans des endroits isolés.

"Quand on vous
enlève de votre famille et de votre vie, on ne peut pas faire autrement
qu'avoir peur. C'était l'inconnu pour moi. Oui, j'ai eu peur. J'ai eu peur de
mourir, de ne jamais rentrer chez moi"

Démotivée, elle retrouve
la foi quand elle entend à la radio l'appel de sa mère. "Franchement, ça m'a
boosté : je me suis dit, faut pas que j'abandonne". Au sujet de son
ravisseur, Chloé estime qu'il "ne voulait pas lui faire du mal
directement (...) après cela ne veut pas dire que je n'ai pas subi d'autres
choses mais c'est tout ce que pourrai dire" . Le parquet de Nîmes a ouvert
une information judiciaire pour "enlèvement, séquestration et viol"
le suspect avait déjà été condamné pour agression sexuelle.

Le 16 novembre dernier.
C'est la fin du cauchemar. La libération. Et le goût de la liberté. Les
gendarmes interceptent son ravisseur lors d'un contrôle routier :

"Là, j'ai craqué,
j'en pouvais plus et quand les gendarmes ont ouvert le coffre, je suis sortie,
je me suis jetée dans les bras d'un gendarme, je crois qu'il m'a prise pour une
folle"

> Ici la vidéo de l'émission 66 Minutes de M6 du 25 novembre