Ce que l'on sait de l'affaire du lycéen poignardé à Reims
Le pronostic de la victime, un temps engagé, n'inspire plus d'inquiétude lundi soir.
Une cellule médico-psychologique a été ouverte pour accueillir les lycéens, choqués. Un jeune homme de 17 ans a été poignardé, lundi 10 octobre, devant son lycée de Reims (Marne). France info récapitule ce que l'on sait sur cette affaire.
Que s'est-il passé ?
Il était 10 heures du matin lorsque la victime, qui se trouvait devant l'entrée du lycée Franklin-Delanoe-Roosevelt, "a reçu un coup de couteau ou de ciseaux dans le ventre", a déclaré le procureur adjoint de Reims lors d'une conférence de presse organisée en fin de journée. Nos confrères de France 3 Champagne-Ardenne étaient sur place.
Dans un communiqué, l'académie de Reims a indiqué que "les services de secours sont intervenus rapidement pour prendre en charge la victime".
D'après plusieurs témoignages recueillis par l'AFP sur place, l'agression aurait eu lieu après une bagarre, sur fond de rivalité entre bandes de deux quartiers difficiles de la ville. "C'est parti d'un regard, ça a commencé par des coups de poing, et puis, je l'ai vu sortir un couteau et donner un coup au niveau du ventre", a décrit un lycéen témoin de la scène.
Dans quel état se trouve la victime ?
Le pronostic vital de la victime, scolarisée en classe de première, a été un temps engagé. Opérée au CHU de Reims, son état n'inspire plus d'inquiétude selon le procureur adjoint. La durée de son incapacité totale de travail (ITT), qui permettra de déterminer la nature des poursuites engagées contre l'agresseur, est pour l'heure inconnue.
Le commissariat de la ville devrait l'entendre mardi dans l'après-midi.
Que sait-on de l'agresseur ?
L'auteur présumé des faits, qui avait pris la fuite, s'est rendue de lui-même au commissariat en compagnie de sa mère. Âgé de 16 ans, il a été placé en garde à vue. Il a expliqué avoir été lui-même agressé par la victime et, pour se défendre, aurait porté un coup avec une paire de ciseaux. Cette version est sujette à caution, d'autant que l'arme utilisée n'a pas été retrouvée.
Scolarisé en classe de seconde, le suspect est "déjà connu pour plusieurs infractions liées à la violence", qui n'ont cependant débouché sur "aucune condamnation", a précisé le procureur adjoint.
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